9ème symphonie de Beethoven avec l’Orchesterverein de Stuttgart

Le Choeur philharmonique de Strasbourg et l’Orchesterverein de Stuttgart, unis pour chanter Beethoven et célébrer les anniversaires de l’Europe: 70 ans du Parlement Européen et 60 ans du Traité de l’Elysée, à Strasbourg et à Stuttgart

Concert à Strasbourg, le vendredi 14 avril à 20h, église Saint-Paul

Concert à Stuttgart, le samedi 15 avril à 19h, Liederhalle

Programme des concerts : https://www.calameo.com/read/0073134184bf7a4b8539e

Repères historiques :

1952 : première session de l’Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l’acier à Strasbourg, point de départ du Parlement européen

1963 : signature du Traité de l’Elysée par le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer – un traité de coopération destiné à sceller la réconciliation entre la France et la République Fédérale d’Allemagne

2023 : pour commémorer cette réconciliation, à Strasbourg et à Stuttgart, le Chœur philharmonique de Strasbourg et l’Orchesterverein de Stutgart unissent leurs forces musicales pour interpréter dans leurs villes jumelées la Neuvième symphonie de Ludwig Van Beethoven et sa célébrissime Ode à la Joie.

Deux formations jumelles :

La réunion de ces deux ensembles est le fruit de la rencontre de leurs chefs : Alexander Adiarte et Catherine Bolzinger qui se partageront la baguette pour ces deux concerts exceptionnels.

Alexander Adiarte dirige l’Orchesterverein, historiquement le premier orchestre symphonique de Stuttgart. Orchestre amateur fondé en 1857 par les mélomanes Rudolf Zumsteeg et Johann Zundel en collaboration avec d’autres passionnés, son but a été dès le début de cultiver de grandes œuvres de la littérature musicale exigeantes et souvent difficiles à réaliser pour des musiciens amateurs.

Le Chœur philharmonique de Strasbourg est dirigé par Catherine Bolzinger depuis sa création en 2003. Ce chœur d’excellence se produit aux côtés de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, depuis bientôt vingt ans dans des œuvres majeures du grand répertoire.

Un quatuor de solistes européens issus des meilleures formations lyriques a complété le plateau musical. Le public a pu ainsi entendre :

Andreea Soare, soprano roumaine, issue de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris – elle a notamment fait ses débuts, la saison dernière, dans le rôle de Pamina (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Toulon ;

Belinda Kunz, alto franco-allemande, a étudié le chant auprès d’Ivan Geissler, Raina Kabaivanska, Evelyne Brunner et Carlos Chausson. Elle se produit très régulièrement en récital dans le répertoire de la Mélodie et du Lied avec le pianiste Jean-Dominique Burroni, de l’Opéra de Paris, avec lequel elle vient d’enregistrer le Voyage d’Hiver de Franz Schubert ;

Glen Cunningham, ténor britannique diplômé du Royal College of Music’s Opera Studio. Il interprétait dernièrement le rôle de Francis Flute dans A Midsummer Night’s Dream de Benjamin Britten au Scottish Opera ;

Damien Gastl,bariton français, a conclu sa formation à l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin. Il s’est produit sur les scènes de Dresde, Munich ainsi qu’au Festival Styriarte de Graz. Cette saison, il fera ses débuts au Théâtre du Capitole de Toulouse dans le rôle de Melot dans Tristan et Isolde.

Les artistes ont interprété la Neuvième symphonie de Beethoven ainsi que Dona Nobis Pacem de Peteris Vasks, compositeur letton né en 1945 – une oeuvre à l’opposé stylistique des prouesses beethoveniennes, toute en nappes immobiles et mélodies imperceptibles – deux façons de porter un même message : un appel à la concorde fraternelle, en résonnace particulière dans le contexte international troublé que nous connaissons.

Deux concerts ont eu lieu à Strasbourg et à Stuttgart. Le concert à Strasbourg a été enregistré et diffusé en direct sur les ondes d’ACCENT 4.

En amont des concerts, le Choeur philharmonique a proposé sa répétition commentée de la Neuvième symphonie de Beethoven dans un lieu hautement symbolique : l‘hémicycle du Parlement européen à Strasbourg. Guidé par les commentaires de Catherine Bolzinger, le public a été invité à découvrir les secrets de fabrication de ce gigantesque feu d’artifice vocal.